Jeune musicien français, Grégoire Blanc compte aujourd’hui parmi les rares « virtuoses » du thérémin – cet instrument de musique si particulier.

Un champ électromagnétique à gauche en guise d’archet, un second à droite qui réagit comme une corde invisible… Après quelques années de pratique du violoncelle, le premier contact avec cet étrange instrument – en marge d’un cours de physique au lycée – est une révélation. Les progrès sont rapides et quelques vidéos sur YouTube attireront vite l’attention d’un large public.

Ingénieur diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers, et titulaire d’un Master en sciences de la musique (ATIAM) à l’IRCAM, il décide de se consacrer pleinement à la musique à l’issue de ses études. Le thérémin lui ouvre un champ d’exploration artistique très large.

Au-delà de la musique classique qui l’accompagne depuis toujours, son horizon artistique évolue dans toutes les directions, au gré des rencontres et projets improbables qui lui sont confiés. Sur scène, en studio, du Canada au Kazakhstan… En parallèle du thérémin, il compose avec un instrumentarium atypique, qui lui donne une signature très originale.